Guy Brunet au Pont des Arts à Marcillac-Vallon (12) du 6 au 28 août
Le vernissage aura lieu samedi 6 août, à partir de 18 heures, au Pont des Arts. L'expo se poursuivra ensuite jusqu'au 28 août, les samedis, de 15 heures à 18 h 30, et les dimanches, de 11 heures à 13 heures et de 15 heures à 18 heures.
En août, Guy Brunet au Pont du 7e Art
Un rendez-vous exceptionnel attend les visiteurs du Pont des Arts durant ce mois d'août. une rencontre avec le Viviézois Guy Brunet, auteur d'une œuvre gigantesque touchant l'art cinématographique mais aussi les arts graphiques. Art brut, populaire, singulier, naïf ou modeste ? Peu importe le label attribué, pour lui il s'agit tout simplement «d'art cinématographique»... Guy Brunet reste un artiste inclassable ! Longtemps ignoré, marginalisé et même moqué, son travail est aujourd'hui reconnu par les plus grands spécialistes en la matière et bien au-delà de nos frontières. Issu d'une famille d'exploitants de cinéma, Guy Brunet a été immergé très jeune dans l'univers d'Hollywood et le cinéma d'après-guerre qui restent pour lui des références absolues. Dès les années 60, à l'âge de 16 ans, il commence à écrire ses premiers scénarios (plus de 350 au total) sur des cahiers d'écolier, avant de concrétiser son souhait le plus cher : faire des films ! Sans moyen, sans relation, sans acteur, mais avec une immense culture cinématographique, il crée chez lui, à Viviez, un tout petit studio de cinéma, le studio Paravision. Là, il fabrique inlassablement ses personnages en carton (plus de 700 silhouettes au total), écrit les scénarios, fabrique les décors, peint les affiches... et tourne les scènes en prise directe. Il en résulte «un cinéma sans équivalent, d'une poésie étonnante, proche des contes populaires».
Ce n'est que depuis une quinzaine d'années que Guy Brunet consent à montrer son œuvre. Le succès est incontestable. Après de modestes salles aveyronnaises à ses débuts, il expose ensuite dans des grands lieux de l'art contemporain ou de l'art brut. Ses films sont projetés au festival Hors-Champ de Nice et à Liège. Un film retraçant son œuvre, réalisé par Lilian Bathelot et Renée Garaud, «La Fabuleuse Histoire de la Paravision», a obtenu le prix spécial du jury au Festival Groland à Toulouse en 2013.
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